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Au petit matin ... |
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Pour ce J13 pas de chance et visibilité réduite à 10 mètres ! |
12ème jour en Géorgie
La nuit du dimanche est assez mouvementée avec 35 cm de neige a quatre mille. Réveil très humide et froid. Temps très maussade qui ne permet pas d'envisager le sommet même aux wariors de l'équipe. Nous décidons tant bien que mal à redescendre vers la vallée. le but étant de laisser le moins de vie humaines au fond des crevasses ! Mission réussie grâce à une équipe soudée et des meneurs déterminés.... C'est le Cr du ' Bebert '
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Et Enfin l'éclaircie ! |
...... En fait il a neigé toute la nuit, et au petit matin cette neige très lourde c'est accompagnée de grésil, de pluie et d'un brouillard laissant une visibilité a moins de 20 m. C'est dans cette rude ambiance ou toute tentative pour satisfaire quelques élémentaires besoins s'avère compliquée, que nous décidons de rester au chaud dans nos abris. Quelques âmes plus charitables que les autres feront les tournées pour échanger des réconforts ou simplement pour dégager les toitures. Dans le vacarme des bourrasques et malgré la proximité nous communiquons par radio entre tentes. A midi à la faveur d'une courte accalmie Thierry et John se préparent pour reconnaître le chemin de descente. Les traces sur cet immense glacier du Nageb ont été effacées durant la nuit. Ils réquisitionnent les bâtons de rando pour jalonner les crevasses et une éventuelle retraite. Nous les suivons dans la tourmente par radio. Au bout d'une petite demie heure le sourire revient quand Thierry et John annoncent a la radio, avoir retrouver quelques traces.... Mais c'est avec le retour à une certaine visibilité que l'euphorie s'installe ! Rapidement les bivouacs sont démontés et les cordées reconstituées.
Et c'est avec le retour de Thierry et John. Que nous entamons le long chemin de descente. La dernière cordée récupère les jalons. Le dernier couloir de neige devenu particulièrement instables est équipe d'un rappel débrayable. Thierry avouera plus tard que ce sera son premier rappel posé avec la technique dite du corps mort. Les descentes s’enchaînent. La pluie et le grésil font de nouveau leur apparition et biens sur le nœud se coince lors du tirer de rappel. Thierry remonte le décoincer. C'est trempé que nous atteignons enfin le dernier rappel dans les blocs au-dessus du col du premier bivouac. Alex déséquipe. Et c'est nuitamment que nous atteignons enfin les douceurs des alpages a 2800 m d'altitude. Nous parvenons enfin à prendre un contact téléphone avec nos amis géorgiens restés dans la vallée.
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Rappel sur corps mort |
En bas aussi le mauvais temps c'était installé et l'inquiétude avait gagnée. Giorgi notre interprète nous apprendra plus tard avoir même fait téléphoner sa sœur de Belgique pour tenter une liaison avec nos portables 'Français' mais sans succès. Nous préparons un nouveau bivouac, non sans avoir chacun à notre tour, dressé ce que communément nous appellerions un plan 'bouffe'. Mais pour ce soir ce sera au choix pâtes trop cuites a la sardines, ou Sardines seules ou sauce de sardines avec pâtes pas assez cuite. John retrouvera au fond de son sac une vielle préparation pour flan périmée... Même bio et à l'eau elle améliorera considérablement l'ordinaire. 3 kg de pâtes et 2 riz, serons redescendu. Les surplus de corned beef russes et autres préparations culinaires exotiques seront laissés aux oiseaux du secteur. Nous nous endormons dans une nuit qui s'annonce une nouvelle fois pluvieuse.
Merci pour les nouvelles, me voilà rassurée ... quel stress pour une maman comme moi !! Non, je rigole (quoi que ?? ), mais je suis bien contente de vous savoir redescendus ... j'espère que vous n'êtes pas trop déçus de ne pas avoir pu atteindre le sommet, mais il semblait sage d'être raisonnable.
RépondreSupprimerBonne continuation pour votre dernière semaine, de mon côté je commence à me soucier d'organiser le voyage de dimanche pour vous récupérer ... Bises à tous, Véro et family
deuxième maman rassurée....surtout que j 'ai passé la journée à vendre du bois; je ne voudrai pas en plus avoir à le livrer.....bravo vous etes très fort....biz..mireille pinard
RépondreSupprimerMême si ça fout les boules il vaut mieux regretter d'avoir fait demi tour que de regretter de s'être engagé !!! Comme dirait tutur, la spéléo c'est aussi l'école de l'humilité et dès fois c'est faire preuve de sagesse que de savoir renoncer !!! bonne fin de séjour à tous et on vous souhaite un peu plus de réussite dans les prochains jours ! La Gouille
RépondreSupprimerNon mais là, vous me faites encore plus flipper !! heureusement que je vous sais redescendu ... Il me tarde d'entendre Léo me raconter cette aventure ...
RépondreSupprimerBises à tous et profitez bien de vos derniers jours ...
Léona envoie des gros bisous à sa marraine et à son grand frère, et des petits bisous aux autres ...